Titre : |
FAUT-IL AVOIR PEUR DE L'EVALUATION ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Charles HADJI |
Editeur : |
DE BOECK |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
317 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8041-6873-5 |
Prix : |
36 euros |
Catégories : |
EVALUATION
|
Résumé : |
On constate actuellement une extension du domaine de l'évaluation.
Cette fièvre évaluative ne serait-elle pas le symptôme d'une maladie redoutable ?
L'évaluation n'est-elle pas, à l'heure du marché roi, condamnée à devenir une calamité sociale ?
Ce qui est en cause est sa légitimité même, en premier lieu du point de vue méthodologique, en second lieu du point de vue social et éthique.
Après avoir étudié six cas concrets, particulièrement significatifs, cet ouvrage s'interroge sur la possibilité d'évaluer aujourd'hui «à bon escient», c'est-à-dire en gardant raison. En s'interrogeant à la fois sur l'essence, et sur le sens, de la pratique évaluative, cette quête du «bon usage» met d'abord en évidence trois grands impératifs d'ordre méthodologique : respecter l'essence de l'activité ; s'inscrire dans un questionnement directeur ; ne pas sombrer dans la religion du chiffre. Elle jette ensuite les bases d'une évaluation qui serait à la fois «démocratique», dans ses usages sociaux et éthique, dans son souci de respecter la dignité humaine. Elle s'interroge, pour conclure, sur la possibilité pour l'évaluation d'échapper à la soumission idéologique.
[Résumé de 4e de couverture]
Au sommaire :
1. Une expansion calamiteuse ? Quand le devoir d'évaluer tourne au délire évaluatif :
- Introduction
- Première étude : de l'évaluation des élèves à celle des établissements d'enseignement : le danger de la confusion des genres
- Deuxième étude : les soubresauts de l'évaluation des enseignants, et le danger de l'oubli des questions
- Troisième étude : le développement des pratiques d'évaluation des universités, et le danger de la soumission idéologique
- Quatrième étude : la sacralisation du baccalauréat, et le danger de la fétichisation d'un outil
- Cinquième étude : les incertitudes et les errements des concours de recrutement, et le danger du gigantisme simplificateur et réducteur
- Sixième étude : la pression des notes et de la réussite, et le danger de l'engrenage pervers
- Conclusion de la première partie
2. Pour une évaluation sachant garder raison en s'inscrivant dans une démarche méthodologique légitime :
- Sur un premier impératif d'ordre méthodologique : respecter les fondamentaux de l'activité évaluative
- Sur un deuxième impératif d'ordre méthodologique : ne jamais perdre de vue le questionnement qui donne sens à l'évaluation
- Sur un troisième impératif d'ordre méthodologique : ne pas succomber à la religion du chiffre
- Conclusion de la deuxième partie
3. Pour une évaluation sachant garder raison en s'inscrivant dans une démarche socialement et éthiquement légitime :
- Sur un premier impératif : évaluer à des fins raisonnables
- Sur un deuxième impératif : évaluer en ayant le souci de la Valeur
- Sur le risque (majeur) de soumission idéologique
- Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale : Faut-il avoir peur de l'évaluation ? :
- Une pratique à risques, qui fait l'objet d'un débat sur sa valeur
- Deux types possibles de "dangerosité"
- L'heure du choix
- Les voies du salut. |
Permalink : |
https://pmb-cafoc.ac-nantes.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7449 |
FAUT-IL AVOIR PEUR DE L'EVALUATION ? [texte imprimé] / Charles HADJI . - DE BOECK, 2012 . - 317 p. ISBN : 978-2-8041-6873-5 : 36 euros
Catégories : |
EVALUATION
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Résumé : |
On constate actuellement une extension du domaine de l'évaluation.
Cette fièvre évaluative ne serait-elle pas le symptôme d'une maladie redoutable ?
L'évaluation n'est-elle pas, à l'heure du marché roi, condamnée à devenir une calamité sociale ?
Ce qui est en cause est sa légitimité même, en premier lieu du point de vue méthodologique, en second lieu du point de vue social et éthique.
Après avoir étudié six cas concrets, particulièrement significatifs, cet ouvrage s'interroge sur la possibilité d'évaluer aujourd'hui «à bon escient», c'est-à-dire en gardant raison. En s'interrogeant à la fois sur l'essence, et sur le sens, de la pratique évaluative, cette quête du «bon usage» met d'abord en évidence trois grands impératifs d'ordre méthodologique : respecter l'essence de l'activité ; s'inscrire dans un questionnement directeur ; ne pas sombrer dans la religion du chiffre. Elle jette ensuite les bases d'une évaluation qui serait à la fois «démocratique», dans ses usages sociaux et éthique, dans son souci de respecter la dignité humaine. Elle s'interroge, pour conclure, sur la possibilité pour l'évaluation d'échapper à la soumission idéologique.
[Résumé de 4e de couverture]
Au sommaire :
1. Une expansion calamiteuse ? Quand le devoir d'évaluer tourne au délire évaluatif :
- Introduction
- Première étude : de l'évaluation des élèves à celle des établissements d'enseignement : le danger de la confusion des genres
- Deuxième étude : les soubresauts de l'évaluation des enseignants, et le danger de l'oubli des questions
- Troisième étude : le développement des pratiques d'évaluation des universités, et le danger de la soumission idéologique
- Quatrième étude : la sacralisation du baccalauréat, et le danger de la fétichisation d'un outil
- Cinquième étude : les incertitudes et les errements des concours de recrutement, et le danger du gigantisme simplificateur et réducteur
- Sixième étude : la pression des notes et de la réussite, et le danger de l'engrenage pervers
- Conclusion de la première partie
2. Pour une évaluation sachant garder raison en s'inscrivant dans une démarche méthodologique légitime :
- Sur un premier impératif d'ordre méthodologique : respecter les fondamentaux de l'activité évaluative
- Sur un deuxième impératif d'ordre méthodologique : ne jamais perdre de vue le questionnement qui donne sens à l'évaluation
- Sur un troisième impératif d'ordre méthodologique : ne pas succomber à la religion du chiffre
- Conclusion de la deuxième partie
3. Pour une évaluation sachant garder raison en s'inscrivant dans une démarche socialement et éthiquement légitime :
- Sur un premier impératif : évaluer à des fins raisonnables
- Sur un deuxième impératif : évaluer en ayant le souci de la Valeur
- Sur le risque (majeur) de soumission idéologique
- Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale : Faut-il avoir peur de l'évaluation ? :
- Une pratique à risques, qui fait l'objet d'un débat sur sa valeur
- Deux types possibles de "dangerosité"
- L'heure du choix
- Les voies du salut. |
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